Giron escalier: tout savoir sur ce terme particulier

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Dans la vie de tous les jours, il est commun d’avoir affaire à des escaliers. Si certains sont plus agréables à monter que d’autres, c’est soit parce qu’ils ne contiennent pas un trop grand nombre de marches, ou que les dimensions de ce dernier permettent une enjambée sans trop d’efforts. En effet, on parle souvent de hauteur et de longueur d’une marche d’escalier, mais un autre terme est aussi à prendre en compte : il s’agit du giron escalier.

 

Définition

En théorie, on définit le giron par la distance horizontale entre chaque nez de marche. Autrement dit, il s’agit de la largeur (ou de la profondeur) d’une marche d’escalier. Situé entre la hauteur de marche et la contremarche, cet espace doit être de taille idéale, pour que l’escalier soit agréable à monter.

D’une part, toutes les marches d’un escalier doivent avoir un giron identique pour que l’enjambée de l’usager soit parfaite et qu’il fasse le moins d’efforts possible pour entamer sa montée. D’autre part, un giron trop grand entraîne beaucoup trop de place de la part d’un escalier, tandis qu’un giron trop petit rendrait la montée trop raide et insécure. 

 

Les différents modèles d’escaliers

En général, on distingue 2 catégories d’escaliers : ouverts et fermés.

Un escalier fermé est constitué de marches et de contremarches, tandis qu’un modèle ouvert ne possède que des marches. Parfois, certains experts définissent l’escalier ouvert comme ayant un mur unique sur le côté, tandis qu’un escalier fermé dispose de murs et de rampes de chaque côté. Néanmoins, ces deux types d’escaliers peuvent être droits ou à plateforme. 

Entre autres, un escalier droit conduit directement d’un étage à un autre. Celui-ci ne dispose pas de virages ou de paliers. D’autre part, un escalier à plateforme possède un ou plusieurs paliers qui servent de ponts entre les sections et signale un changement de direction.

 

Formes des escaliers

Un escalier peut posséder plusieurs formes :

  • En forme de L, où celui-ci se constitue d’un virage et d’un palier unique.
  • En forme de U, où l’escalier possède deux virages et un palier.
  • En forme de double L, ce qui pourvoit l’escalier de deux virages et de deux paliers.
  • Enfin, il existe également des modèles d’escalier en courbe, appelés aussi escaliers en colimaçon, qui s’enroulent sur eux-mêmes.

Taille idéale d’un giron

On estime que la taille idéale d’un giron se situe entre 24 et 28 cm. En effet, des estimations ont été approuvées selon la formule de Blondel, qui permet de savoir si un escalier est confortable à grimper ou à descendre.

En ce qui concerne les escaliers droits, les décrets et arrêtés français ont fixé une loi à propos de la hauteur des marches pour les lieux publics, qui sont, en général compris entre 16 et 17 cm. Ainsi, ils peuvent se permettre de fixer un giron minimum de 28 cm.

Dans le cas d’un escalier tournant, on comprend bien que la largeur des marches sera différente, selon la mesure qu’elle possède près de l’axe de l’escalier. Ici, lorsqu’on parle de giron, il faut faire mention de la notion de « ligne de foulée ». Elle représente la trajectoire moyenne suivie par l’usager. Ici, les décrets fixent une position selon cette ligne de foulée, ce qui permet de définir précisément où la largeur du giron est calculée.

 

Comment le calculer ?

Toujours en théorie, le giron se calcule en divisant la longueur totale de l’escalier par le nombre de marches. Toutefois, il prend en compte un moyen plus efficient de déterminer la dimension du giron et qui consiste à calculer l’espace entre 2 contremarches.

À cet effet, Nicolas François Blondel, un architecte français célèbre, plus communément connu sous le nom de Blondel, a mis au point une formule. En outre, Blondel estime que le « pas » idéal d’une marche, se situe entre 60 et 64 cm et qu’il se calcule en additionnant 2 hauteurs de marches. Ainsi, en prenant ce détail en compte, il estime que l’usager bénéficie d’un confort d’utilisation optimal, en fonction de la foulée lors de son ascension, qui ne doit être ni trop grande, ni trop petite.

 

La formule de Blondel

Cette formule prend en compte la hauteur de la marche, qu’on surnomme « h » et le giron (G). Elle s’écrit : 2 x h + G, et le résultat de ce calcul doit se situer entre la fourchette optimale de confort, soit 60 et 64 cm.

Ainsi, si nous prenons une hauteur de marche de 18 cm et que le giron est de 25 cm, on obtient, selon la formule de Blondel : 18 x 2 + 25 = 61 cm, résultat compris dans la fourchette optimale. De ce fait, cela signifie que l’escalier est considéré comme confortable. 

 

Quelle hauteur de marche choisir pour un escalier confortable ?

De manière générale, la hauteur des marches d’un escalier est le facteur le plus influençant sur l’aspect et le caractère confortable d’un escalier. De ce fait, il nécessite une mesure parfaite afin de rendre les montées plus agréables. D’ailleurs, si on impose une moyenne de 25 cm au giron, la hauteur de marche idéale se situe entre 17 et 18 cm. Ainsi, pour un escalier de 2.5 m de haut, et un nombre de 15 marches, la hauteur d’une marche devrait être de 18 cm.

 

Lexique des escaliers

Le vocabulaire de l’escalier englobe des termes assez techniques et peu utilisés dans le langage courant. De plus, il n’est pas accessible à tous. C’est pourquoi, nous vous proposons une liste non exhaustive du lexique de l’escalier.

 

La main courante

Cet élément longe la ligne de volée et peut être tenu afin de conserver son équilibre lors de la montée ou de la descente de l’escalier. Appelée aussi « rampe », son emplacement est au minimum, à hauteur du bassin.

 

La contremarche

Il s’agit de la partie verticale qui se trouve en dessous ou au-dessus d’une marche. La contremarche sert de lien entre 2 marches et participe à la sécurité de l’ensemble de la structure. Toutefois, elle n’est pas indispensable et les escaliers modernes n’en disposent pas forcément.

 

Dernière marche

La marche est la zone où l’on passe le pied pour monter et descendre l’escalier. Lorsqu’on parle de dernière marche, on fait allusion à la première ou de la dernière marche d’un escalier, selon l’usager, si celui-ci monte ou descend de l’escalier.

 

La crémaillère

Elle représente une pièce munie de crans sur laquelle viennent se poser les marches de l’escalier. En effet, certaines structures se construisent avec des crémaillères.

 

Le garde-corps

On entend par garde-corps, la partie qui entoure la cage d’un escalier. Il permet de protéger toute montée ou descente des marches et de sécuriser l’escalier et son palier. En général, il se compose d’une rampe, de poteaux, de balustres et de limes.

 

Palière

Appelée aussi « marche palière », il s’agit de la marche qui donne directement sur le pas d’une porte, ou de plain-pied avec un palier.

 

Trémie d’un escalier

La trémie d’un escalier représente l’ouverture nécessaire au passage d’un escalier entre 2 étages.

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